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"Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m'enrichit" affirme Saint Exupéry.

Pensez-vous que les différences culturelles ou sociales entre individus soient un obstacle à la communication, ou, au contraire, une source d'enrichissement ?

 

COMMENTAIRES

Quand on considère les rapports existant entre les individus, on est frappé par l'intérêt accordé à la différence, partout, et quelle que soit la forme qu'elle prend. Les uns s'en méfient ou, pire, la rejettent absolument. D’autres, au contraire, la recherchent et la valorisent, comme Saint-Exupéry, qui affirme " celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ".

Si, dans certains cas, les différences culturelles ou sociales entraînent la suspicion, peut-on réellement nier les avantages du dialogue entre des êtres aussi divers que le sont les humains peuplant  notre planète ?

Certains esprits, ignorants ou convaincus de leur supériorité, considèrent celui qui diffère d’eux comme un étranger : "comment", disent-ils, "communiquer, traiter d’égal à égal avec un étranger "? Ce qu’il est ce qu’il fait, ce à quoi il croit, s’oppose en tout point à leurs habitudes : il parle une autre langue, qui, peut-être, ne sonne pas bien à leurs oreilles ; sa façon de s’habiller, de se coiffer, est bizarre ou ridicule ; ses rites, son comportement, ne sont-ils pas contraires au bon sens ?

Dans le roman de Jack London, Martin Eden, le personnage principal, jeune marin issu d’un milieu plus que modeste, analphabète, mais doué d’un sens aigu de l’observation et de l’esthétique, est un jour, invité à dîner dans une famille de la haute bourgeoisie (il avait sauvé la jeune fille de la maison d’un mauvais pas) : si, lui est fasciné par le raffinement de ses hôtes, eux, en revanche, hésitent entre la désapprobation pour ses manières rudes et son langage cru, et le rire railleur pour ses idées jugées absurdes. Il est d’une autre classe sociale, il est d’une autre culture. Non seulement ils ne le comprennent pas, mais ils jugent sa fréquentation humiliante, et même dangereuse. Même devenu un grand écrivain, il aura du mal à les faire changer d’avis.

Considérée ainsi, toute différence représente un obstacle insurmontable sur le chemin de la communication. Cependant, et heureusement, cela n’est pas toujours le cas : les gens équilibrés, tolérants, considèrent l’autre comme un interlocuteur valable, une source "d’enrichissement", non comme une menace.

A notre époque, où l’ignorance recule emmenant les préjugés, où les médias, les voyages facilités, la généralisation de l’instruction rendent le monde accessible, faire connaissance avec l’autre apporte beaucoup. Cela signifie entrer en contact avec la diversité du monde, avec l’extrême variété des modes de penser et de se comporter. D’autres êtres que nous existent, vivent selon d’autres principes, suivent d’autres traditions, parlent une autre langue : cela nous apprend, d’abord, à relativiser les choses, à donner à chaque opinion l’importance exacte qu’elle mérite ; mais, d’autre part, la confrontation avec ce qui nous est étranger est toujours fructueuse, parce qu’elle nous pousse à corriger, à améliorer tout ce qui peut l’être.

Apprendre une langue étrangère, s’intéresser à d’autres modes de vie, rencontrer des gens de toutes sortes, de toutes origines, cela augmente nos connaissances, cela élargit notre culture.

Ainsi, plutôt que d’avoir peur des différences et de s’enfermer dans des partis pris, il vaudrait mieux privilégier le dialogue avec l’Autre : vivre ensemble en harmonie est à ce prix seulement.

 Introduction
  Sujet de la discussion

  Point de vue donné (citation)

 

  Problématique posée

 

 1ère partie
  Idée directrice 1
  Argument
 +
 Explication

 

 

  Exemple

 

 

 

  Transition

 

 2ème partie

  Idée directrice 2

  Arguments
 +
 Explication



 

  Exemple


Conclusion